En finir avec l’Ego pour ouvrir son âme à la préparation de sa propre transformation

L’aspirant alchimiste marche sur la Voie de son Grand Œuvre personnel, pour accomplir sa propre transmutation ultime.
Il commence par l’œuvre au noir: reconnaître ses imperfections les plus honteuses, ses vices les plus cachés, son individualisme déplacé pour les mettre en lumière. Une fois ces parts d’ombres (qui font partie de chacun de nous) mises en lumière, l’aspirant alchimiste les étudie et les décortique afin d’en comprendre les causes et d’en déduire les conséquences. Enfin, il les met dans un creuset qu’il passe à grand feu pour s’en débarrasser. Je ne serai pas parfait(e ), mais je me défais de mes principales imperfections, je ne serai pas vertueux(-se) mais je travaillerai à l’être le plus possible. J’arrêterai de me mettre en avant, en premier, à ne penser qu’à moi sans penser aux conséquences que mes actes et paroles peuvent avoir sur autrui. Je deviendrai altruiste car entrer sur les voies hermétiques c’est emprunter le chemin de l’Amour Universel.
Après avoir étudié, décortiqué, puis jeté au feu sa part d’ombre dans une Œuvre au noir, il faut accepter de mourir à ce que nous avons été pour renaître à ce que nous serons.
L’aspirant Alchimiste revêt par la suite des habits blancs (de pureté, de tempérance, de modestie, d’honnêteté) pour se fiancer avec son masculin/féminin intérieur et ne former plus qu’un avec le principe mâle et le principe femelle que nous avons évoqués lors d’un précédent article. De ces noces chymiques naît alors une entité spirituelle: un enfant. L’aspirant accouche de lui-même par cette œuvre au blanc, il renaît, c’est une véritable Renaissance qui s’opère.

De cette Renaissance (qui ne peut se faire sans les douleurs de l’accouchement), l’aspirant se libère de sa part d’animalité, de son réflexe naturel de prédateur/proie car il a réussi à dompter la nature profonde de sa propre sexualité et s’est purifié pour s’engendrer lui-même. L’aspirant entre dans la maîtrise de lui-même et prend peu à peu conscience de sa propre puissance intérieure, dont la pleine mesure peut surprendre, voire étonner. Il ne faut pas s’arrêter là et comprendre qu’il faut se mélanger aux autres (aux différents agents chimiques) pour pouvoir parfaire l’œuvre. L’aspirant s’ouvre au partage et à la connexion à autrui tout en restant maître de son for intérieur en une Œuvre au jaune éclatante comme le soleil.

Une étape de plus est alors franchie. L’aspirant a appris à mourir à son passé, à ses craintes, à sa noirceur pour renaître dans un être lumineux et complet, à la fois mâle et femelle, un être qui n’a plus peur de cheminer seul car il est UN et il comprend alors qu’UN est le TOUT et que le TOUT revient au UN. Il se mélange à autrui, partage, découvre, apprend et n’a plus peur de souffrir. L’athanor spirituel où toutes ses opérations sublimes s’opère l’amène à son plein rayonnement, son Œuvre au rouge.

Pour parvenir à la perfection ultime de son propre être spirituel et obtenir l’Or tant recherché, il faudra certainement plus d’une vie incarnée et les chemins et voies sont nombreuses. C’est à l’aspirant de travailler quotidiennement à parfaire et sa culture et sa conception du monde et de son soi ; se débarrasser de son Ego primaire, de son nombrilisme inné et apprendre à sortir de lui-même pour comprendre l’Univers qui l’entoure et qui se duplique en lui.

C’est ce que je vais tenter d’appliquer et ce que j’entreprends aujourd’hui .

Charlisban

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2 réflexions sur “En finir avec l’Ego pour ouvrir son âme à la préparation de sa propre transformation

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