[Citation]

Sur l’alchimie traditionnelle et l’Azoth

« On ne trouvera jamais aucune explication formelle de ce problème, dans un aucun ouvrage, car ce secret ne saurait ‘être communiqué aux profanes.

Les Alchimistes enveloppent d’un symbolisme obscur, pour les non-initiés, ce chapitre mystérieux de la Science (3).

C’est au moyen du Dissolvant, du Menstrue, de l’Azoth extrait de la Magnésie que l’on tire le Soufre et le Mercure de l’Or et de l’Argent.

Qu’est-ce donc que l’Azoth ? Quelle est cette Magnésie étrange, d’où provient l’Azoth ? Laissons seulement pressentir qu’il s’agit de la Lumière Astrale que l’Adepte doit savoir manier et attirer. On l’excite par un feu céleste, volatil, modification du fluide astral, et qui s’attire lui-même par la distillation hermétique d’une Terre nommée Magnésie, considérée comme mère de la Pierre.

De cette Magnésie, minière universelle, on (ire le Soufre et le Mercure suprêmes, initiaux, lesquels corporifiés, conjoints en un Sel, constituent l’Azoth ou Mercure des Philosophes.

C’est ce dissolvant énergique, vivant pour ainsi dire, doué d’une puissance électromagnétique selon Stanislas de Guaïta, que l’on fait agir sur l’Or et l’Argent, afin d’en isoler les deux ferments métalliques dont nous avons parlé.

Pour manier les forces de la Nature, l’Ascèse personnelle s’impose. Il me semble donc inutile d’insister sur la nécessité d’une initiation hermétique sans laquelle nul ne saurait pratiquer l’Alchimie Magique Traditionnelle (4).

  1. Disons une fois pour toutes que : Soleil et Lune ; Or et Argent des Philosophes ; Mâle et Femelle ; Roi et Reine ; Soufre et Mercure sont synonymes.
  1. La raison du secret, au point de vue social, est due au mauvais usage que la plupart des hommes feraient de l’Or. Ils ne l’emploieraient guère pour le Bien général. Puis une catastrophe universelle, par suite d’une crise monétaire effroyable, secouerait le monde. Rien n’irait mieux ; tout irait sans doute plus mal, et le Paupérisme persisterait comme auparavant. »

LE GRAND OEUVRE ALCHIMIQUE

F. JOLLIVET-CASTELOT

[Citation]

Sur l’alchimie traditionnelle et l’Azoth

« On ne trouvera jamais aucune explication formelle de ce problème, dans un aucun ouvrage, car ce secret ne saurait ‘être communiqué aux profanes.

Les Alchimistes enveloppent d’un symbolisme obscur, pour les non-initiés, ce chapitre mystérieux de la Science (3).

C’est au moyen du Dissolvant, du Menstrue, de l’Azoth extrait de la Magnésie que l’on tire le Soufre et le Mercure de l’Or et de l’Argent.

Qu’est-ce donc que l’Azoth ? Quelle est cette Magnésie étrange, d’où provient l’Azoth ? Laissons seulement pressentir qu’il s’agit de la Lumière Astrale que l’Adepte doit savoir manier et attirer. On l’excite par un feu céleste, volatil, modification du fluide astral, et qui s’attire lui-même par la distillation hermétique d’une Terre nommée Magnésie, considérée comme mère de la Pierre.

De cette Magnésie, minière universelle, on (ire le Soufre et le Mercure suprêmes, initiaux, lesquels corporifiés, conjoints en un Sel, constituent l’Azoth ou Mercure des Philosophes.

C’est ce dissolvant énergique, vivant pour ainsi dire, doué d’une puissance électromagnétique selon Stanislas de Guaïta, que l’on fait agir sur l’Or et l’Argent, afin d’en isoler les deux ferments métalliques dont nous avons parlé.

Pour manier les forces de la Nature, l’Ascèse personnelle s’impose. Il me semble donc inutile d’insister sur la nécessité d’une initiation hermétique sans laquelle nul ne saurait pratiquer l’Alchimie Magique Traditionnelle (4).

  1. Disons une fois pour toutes que : Soleil et Lune ; Or et Argent des Philosophes ; Mâle et Femelle ; Roi et Reine ; Soufre et Mercure sont synonymes.
  2. La raison du secret, au point de vue social, est due au mauvais usage que la plupart des hommes feraient de l’Or. Ils ne l’emploieraient guère pour le Bien général. Puis une catastrophe universelle, par suite d’une crise monétaire effroyable, secouerait le monde. Rien n’irait mieux ; tout irait sans doute plus mal, et le Paupérisme persisterait comme auparavant. »

LE GRAND OEUVRE ALCHIMIQUE

F. JOLLIVET-CASTELOT

[Citation]

Eloge de la nigredo:

 » C’est au moment où se déclare l’inertie corporelle, à l’heure même où la nature termine son labeur que le sage commence le sien. Penchons-nous donc sur l’abîme, et le néant nous instruira. La naissance nous apprend peu de choses, mais la mort d’où naît la vie peut tout nous révéler. Elle seule détient les clés du laboratoire de la nature; elle seule délivre l’esprit, emprisonné au centre du corps matériel. »

Fulcanelli, Les demeures philosophales, 2e édition 1960 p.162.

[Citation]

Château de Dampierre

« Factorum claritas fortis animus secundus famae sine villa fine cursus modicae opes bene partae innocenter amplificatae semper habita numera Dei sunt extra invidiae injurias positae aeternum ornamento et exemplo apud suos futura ».

« D’illustres actions, un cœur magnanime, une renommée glorieuse et qui ne finit pas dans la honte; une modeste fortune bien acquise, honorablement accrue et toujours regardée comme un « présent de Dieu », voilà ce que ne peuvent atteindre l’injustice et l’envie, et qui doit être éternellement, pour la famille, une gloire et un exemple. »

[Citation]

Au sujet de l’alchimie

« Antique science cultivée par les Mages, elle dévoila le problème de l’Energie et de l’Atome, montrant l’identité de la Substance polarisée en Force et Matière qui se résolvent l’une en l’autre par le double courant d’Evolution et d’Involution, Aspir et Expir de l’Univers Vie (1). A travers les Ages, l’Alchimie demeura plus ou moins obscurée, selon les temps, mais toujours intégrale, poursuivant le même but scientifique : l’Unité absolue de la Matière vivante, démontrée à l’aide de la Synthèse des Corps et des Métaux, lesquels dérivent tous d’un même Atome, sont constitués par les combinaisons diverses des atomes entre eux, ce qui permet d’opérer l’interchangeabilité des molécules, la transmutation des édifices atomiques.

L’Alchimie donnait donc — et donne — le moyen de fabriquer les corps les plus précieux, et parmi ceux-ci surtout l’Or, dont les hommes n’aperçoivent que l’utilité, mais dont l’Adepte connaît l’Essence, l’influence bénéfique sur l’organisme au point de vue thérapeutique, sur la Science au point de vue synthétique. L’Or, élément très évolué, le plus haut sur l’échelle métallique, est le chef de file des métaux. Sa fabrication mène en conséquence à la synthèse des métaux qui le précèdent. »

1. La Force devient Matière (Involution) et la Matière devient Force (Evolution), grâce au Mouvement. Ce cycle vient de l’Unité et s’y résorbe — car il s’y meut.

F. JOLLIVET-CASTELOT, « Le Grand Oeuvre alchimique » Edition de l’Hyperchimie, Paris, 1901

[Citation]

Sur l’étude de l’alchimie

« Jusqu’à la fin du Moyen Âge, l’expérience scientifique a été constamment liée à l’expérience spirituelle. Elles s’interpénétraient, se recoupaient sans cesse. Il faut, sans faire abstraction de son aspect de recherche concrète, de ses visées pratiques, considérer l’alchimie comme étant essentiellement une méthode de « réalisation spirituelle ». Les formulations, parfois contradictoires, des principes de l’alchimie ne sont pas l’aboutissement d’un raisonnement ou d’une série de tentatives pratiques, plus ou moins désordonnées, mais se présentent comme déduites de certaines connaissances métaphysiques acquises à partir d’une initiation. Comprendre cela, et se placer, par conséquent, dans la même perspective que les alchimistes eux-mêmes, est la condition sine qua non d’une étude sérieuse sur pareil sujet. »

Michel Caron, Serge Hutin, Les Alchimistes, Editions du seuil, 1959, (P.190)

[Citation]

« Celui qui regarde dans un miroir ne regarde pas les ombres mais ce qu’elles font entendre, comprenant la réalité à travers les apparences fictives. »

Zozime le Panopolitain, in « Les alchimistes », Michel Caron, Serge Hutin, Editions du Seuil, 1959

Image: le cerf et la licorne, symboles de l’esprit et de l’âme de la matière première, dans la forêt hermétique

[Citation]

 » C’est ainsi que se trouve accompli le premier terme de l’axiome « Solve et Coagula », par la volatilisation régulière du fixe et par sa combinaison avec le volatil; le corps s’est spiritualisé, et l’âme métallique, abandonnant son vêtement souillé, en revêt un autre de plus grand prix, auquel les anciens maîtres donnèrent le nom de « mercure philosophique ». C’est l’eau des deux champions de Basile Valentin, dont la fabrication est enseignée par la gravure de sa deuxième clef. »

Fulcanelli, Les Demeures Philosophales, Tome I

[Citation]

 » Il n’y a pas d’alchimie véritable sans la parfaite connaissance des principes métaphysiques, et sans oratoire: mais il n’y a pas d’alchimie véritable possible sans une communion quotidienne de l’alchimiste avec la nature, avec sa matière (sa Béatrix, la dame de ses pensées), et sans l’expérience au laboratoire. »

Claude d’Ygé, Nouvelle assemblée des Philosophes Chymique